Respect du vote populaire: pour la mobilité d’avenir, pas de méga-autoroutes!

Le NON à l'extension des autoroutes le 24 novembre 2024 a marqué un tournant dans la politique suisse des transports. Nous demandons au Conseil fédéral de respecter la volonté populaire ainsi que les objectifs climatiques de la Suisse. Il faut un arrêt définitif à l'extension des autoroutes et investir les milliards du fonds routier dans une transition de la mobilité. 



Arrêter immédiatement tous les projets autoroutiers

Nous demandons au Conseil fédéral de stopper immédiatement la planification et l'extension des autoroutes et d'investir ces milliards dans la transition de la mobilité!

Malgré le rejet par la population de l'extension des autoroutes, le conseiller fédéral Albert Rösti veut ressusciter les projets rejetés et continuer à investir des milliards dans des projets autoroutiers. Cela va à l'encontre non seulement de la volonté populaire, mais aussi de la loi climat votée par le peuple qui fixe l’objectif de neutralité carbone pour 2050. Le trafic motorisé est le premier secteur émetteur de CO2en Suisse, et il est évident qu’il sera impossible d’atteindre nos objectifs climatiques si l'on continue à construire des autoroutes. Nous demandons au Conseil fédéral de stopper immédiatement la planification et l'extension des autoroutes et d'investir ces milliards dans la transition de la mobilité!

Investir dans les transports publics au lieu de couper dans les budgets

Nous demandons au Conseil fédéral de renoncer à ses coupes budgétaires dans les transports publics: au contraire, il faut davantage d’argent pour les bus et trains régionaux ainsi que pour les trains de nuit!

Avec son plan d’austérité, le Conseil fédéral veut couper les fonds aux transports publics, ce qui fera augmenter les tarifs et mettra en péril de nombreux bus et trains régionaux. Il prévoit même de réduire les investissements dans les infrastructures ferroviaires. C’est totalement à contresens de nos objectifs climatiques! Il faudrait, au contraire, une véritable offensive en faveur des transports publics afin d'augmenter leur part dans les déplacements. Nous avons besoin d’une hausse des investissements pour améliorer les fréquences, la desserte et baisser les tarifs. Le Conseil fédéral veut aussi supprimer l'argent destiné aux trains de nuit, alors que leur développement est promis depuis longtemps et qu’ils sont une alternative indispensable au trafic aérien. Nous demandons au Conseil fédéral de renoncer à ses coupes budgétaires dans les transports publics: au contraire, il faut davantage d’argent pour les bus et trains régionaux ainsi que pour les trains de nuit!

Engager la transition de la mobilité

Nous demandons au Conseil fédéral d'investir les recettes du trafic automobile dans un territoire des courtes distances, dans la mobilité piétonne, cycliste et dans les transports publics.

Éboulements, inondations, vagues de chaleur: les conséquences du changement climatique s’accélèrent sous nos yeux. En plus, aujourd’hui, le trafic automobile engendre déjà 20 milliards de coûts externes chaque année (santé, environnement, collisions, etc.) qui sont payés par toute la collectivité. Ça suffit: ceux qui occasionnent ces coûts doivent désormais payer pour réparer ces dommages et pour financer la transition de la mobilité. Le fonds routier (FORTA) n’est plus adapté aux enjeux actuels: une réforme complète est nécessaire. Les recettes du trafic motorisé doivent servir pour l'entretien et la réparation du réseau routier mais certainement pas pour augmenter encore la capacité du trafic automobile. Les autres ressources issues du trafic doivent servir à développer une mobilité d’avenir, respectueuse du climat (piétons, cyclistes, transports publics), mais aussi pour réduire les dégâts (lutte contre le bruit, sécurité routière, coûts de la santé, protection du climat, etc.) et nous adapter à la hausse des températures et des fortes pluies (végétalisation des villes, biodiversité, etc.). Les projets d'agglomération doivent être massivement développés, car pour une Suisse sans embouteillages, il faut un territoire des courtes distances et un transfert de la voiture vers les transports publics, la marche et le vélo. Nous demandons au Conseil fédéral de prendre au sérieux les défis de la crise écologique et d’appliquer le principe du pollueur-payeur – inscrit depuis longtemps dans la Constitution – en investissant les recettes du trafic motorisé dans la mobilité d’avenir.



Merci pour votre signature! 

Progressbar
74%
5 204 sur 7 000 signatures récoltées
Persönliche Daten